À contre courant - Une intelligence artificielle peut-elle être reconnue coupable d’un dommage ?
Entretien avec Ljupcho Grozdanovski, chercheur post-doctorant au sein de l’Unité de Recherche Cité.
Dans ce nouvel épisode du podcast « À contre-courant », nous nous entretenons avec Ljupcho Grozdanovski, chercheur post-doc dans notre Faculté, y partage quelques éléments de réflexions issus de ses recherches sur ce passionnant sujet.
Un accident provoqué par une voiture autonome, un logiciel de recrutement discriminant, une erreur de diagnostic commise par un programme médical… Ces scénarios ne se cantonnent plus aujourd’hui aux séries à succès comme Black Mirror, ils peuvent survenir dans la vraie vie.
Le développement de systèmes de Machine Learning, ces intelligences artificielles conçues pour résoudre des problèmes complexes et traiter de larges quantités de données, pose de nouvelles questions juridiques. En effet, leur processus de décision est tellement complexe qu’il n’est généralement pas possible d’expliquer les raisons qui les poussent à agir d’une certaine façon. Un défaut de programmation ? Les instructions données par l’utilisateur ? Ou un choix posé par l’intelligence artificielle elle-même ?
Ces questions pourraient bien être les prémices d’une petite révolution copernicienne pour la justice : l’idée qu’une intelligence artificielle puisse quitter le statut de chose pour être considérée comme un agent pouvant commettre une faute.
Entretien avec Ljupcho Grozdanovski, chercheur post-doctorant au sein de l’Unité de Recherche Cité.
Contactez-nous pour intervenir dans un prochain épisode !
Réponses avec Pieter Van Cleynenbreugel, directeur de l’Institut d’Études Juridiques Européennes au sein de l’Unité de Recherche Cité de l'ULiège
Réponses avec Annie Niessen, doctorante au sein du European Studies Unit.
Réponses avec Guillaume Grégoire, aspirant F.R.S.-FNRS et doctorant dans le département de droit économique et théorie du droit de l'ULiège.