Doctorat

Défense de thèse de Jérôme NOSSENT

Science politique


Infos

Dates
Lundi 27 novembre 2023
Lieu
Portalis (B31)
Sart-Tilman place des Orateurs 3
4000 Liège
Durée
3h
Horaires
de 16h à 19h
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Les parlementaires et le génocide arménien de 1915

Qu’est-ce qui motive les parlementaires belges et français à s’engager au parlement ?

Au cours de l’année 1915 démarre l’entreprise d’extermination de la minorité arménienne de l’Empire ottoman, planifiée par le gouvernement jeune-turc. À partir des années 1990, les parlementaires belges et français discutent et adoptent plusieurs résolutions et lois ayant trait à ce génocide. Ces instruments visent à la reconnaissance et la commémoration du génocide arménien ou à en condamner la négation.

La présente recherche doctorale étudie les motivations des parlementaires belges et français qui ont initié ou pris part aux processus d’adoption de ces instruments depuis le milieu des années 1990 jusqu’au milieu des années 2010. Précisément, elle s’efforce de répondre à la question suivante : « Qu’est-ce qui motive les parlementaires français et belges dans leurs instrumentations du génocide arménien ? » Relevant de l’étude de cas multiples, elle repose sur l’investigation et l’analyse d’un important corpus documentaire composé d’articles de presses, de publications parlementaires, de fond d’archives et d’entretiens menés auprès des parlementaires ayant pris part eux-mêmes à ces évènements. L’analyse qui est offerte, en faisant appel au dispositif théorique développé par les tenants de la théorie de l’autodétermination, concourt à donner une image détaillée des motivations des parlementaires investis dans une perspective individuelle et microscopique.

Cette recherche met en exergue que, lorsque les parlementaires se positionnent en faveur des instruments retenus, leurs positionnements dépendent principalement de leurs appartenances sociales. L’appartenance sociale revendiquée diffère selon la France et la Belgique : leur circonscription dans le cas de la première, l’institution d’appartenance ou le groupe politique dans le cas de la seconde. La recherche met également en évidence que ce sont leurs compétences et leur autonomie que valorisent les parlementaires en défaveur des instruments retenus et que leurs actions sont à considérer comme des réactions plutôt que des initiatives

Jury

Professeur Geoffrey Grandjean, Université de Liège (promoteur)
Professeur Jérôme Jamin, Université de Liège (membre du comité de thèse)
Professeur Nadim Farhat, Université du Luxembourg (membre du comité de thèse)
Professeur Sébastien Ledoux, Université d'Amiens (membre du jury)
Professeure Valérie Rosoux, Université Catholique de Louvain (membre du jury)

 

La défense sera suivie d'un drink au Faculty (B31).

Il est demandé à ceux qui souhaitent participer à la défense et à la réception de s’inscrire avant le 20 novembre :

https://framaforms.org/inscription-a-la-defense-de-these-de-jerome-nossent-1698061340 ou à l’adresse jerome.nossent@doct.uliege.be

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